H AE N D E L   LE    M E S S I E 2022

Concert de Noël 2022 Orchestre Saint-Germain&Chœur Saint-Germain

Le ChĹ“ur Saint-Germain et le jeune Orchestre Saint-Germain s’unissent pour nous offrir l’un des chefs-d’œuvre de la musique baroque, le Messie de Haendel, l’oratorio le plus souvent jouĂ© de toute l’histoire de la musique sacrĂ©e.

 

Les deux ensembles musicaux de notre ville royale, l’Orchestre Saint-Germain, sous la direction de Lea Katharina Fischer et le ChĹ“ur Saint-Germain dirigĂ© par Laudine Belliard depuis sa crĂ©ation, accompagnĂ© de solistes de premier plan,  nous proposent d’apprĂ©cier cette page emblĂ©matique de la musique baroque : 

 

Ce concert, joyeux prélude au mois de Noël, aura lieu en l’église Saint-Germain de Saint-Germain-en-Laye

 

Ce concert du Messie a aussi un objectif caritatif : grâce au partenariat des Rotary Club de Saint-Germain-en-Laye et de Saint-Nom-la-Bretèche, une partie importante des billets « sponsor » sera reversée aux œuvres sociales de notre région. De plus, les billets « sponsor » bénéficieront de places prioritaires.

LE MESSIE

Le Messie de Haendel est l’Oratorio le plus souvent joué dans toute l’histoire de la musique sacrée. C’est une oeuvre pour chœur, solistes vocaux et orchestre, composée en 1741. Tous les textes sont tirés de la Bible, Ancien comme Nouveau Testament.
Malade, abandonné des médecins, Haendel revient à la vie en découvrant la proposition de son librettiste, Charles Jennens et compose l’oratorio en 24 jours. Il se relève guéri, régénéré, glorifiant le Tout Puissant de sa résurrection créatrice. Le Messie est une œuvre dont la renommée dépasse toutes celles de Haendel : cet oratorio fut donné en première à Dublin en 1742, et le succès fut retentissant lors de la création : la demande de billets était telle qu’on avait demandé aux messieurs de « renoncer à porter leur épée » et aux dames de venir « sans robe à paniers », pour ménager de la place à davantage d’auditeurs, et augmenter ainsi la recette « destinée aux œuvres charitables ». Pour le grand aria d’alto « He was despised », le Révérend Delany se leva d’émotion dans la salle en s’écriant à l’intention de la chanteuse : « Femme, pour cela que tous tes péchés soient pardonnés ! »
En 1743, lors de la création britannique du Messie, une cabale de dévots rejette l’oeuvre en s’appuyant sur l’idée que la fresque semble grandiloquente à certains et trop éloignée du recueillement qu’exigerait la vraie prière, ce qui n’empêcha nullement l’oratorio de susciter la ferveur du monde entier. Jouée trente-six fois du vivant de Haendel, elle représenta rapidement ce que la musique peut avoir de majestueux et de sublime. Charles Jennens construisit le livret dédié au Christ en trois parties : la Nativité, Passion et Résurrection, Rédemption. L’alternance idéale d’airs solistes et de chœurs est admirable, et la science lyrique de Haendel est partout présente dans les airs : suaves ou victorieux, ils sont parmi les plus beaux du compositeur. Les chœurs mémorables restent dans l’oreille depuis plus de deux-cent-cinquante ans… A Londres, le roi Georges II fut tellement frappé de l’Hallelujah qu’il se leva d’émotion, suivi de toute l’audience, et de toutes les audiences britanniques depuis lors. Haendel resta toujours attentif à son œuvre. Il en élabora plusieurs versions afin d’en améliorer la qualité et de l’adapter à diverses formations de concert.